Chroniques

texte du mardi 30 août 2011


La montagne ça vous gagne !

 La campagne c'est l'école de la vie. Une petite équation par moi qui n'a pas eu mon bac de maths : La montagne = la campagne ( soit la campagne = les arbres + les vaches + les vieux, toussa) > tout

Pourquoi je dis "la campagne c'est l'école de la vie" ? 
Réponse : on y apprend la frustration, et la frustration est la base de l'éducation. Un enfant qui connait la frustration ne sera pas un enfant capricieux.
La frustration c'est quoi?
La frustration c'est se faire chier à mort. 
Explication :
Déjà la campagne c'est silencieux. Un silence incroyablement bruyant. En général, tu te réveilles en panique vers trois heures du matin, persuadé que c'est l'apocalypse nucléaire parce que tu n'entends ni le métro, ni les gars bourrés dans la rue, ni le voisin qui regarde les prolongations du foot en faisant du roller en parpaing dans son salon et en hurlant "WOUHOU !". Ensuite tu réalises que dehors, il y a des chouettes, des chiens et des feuilles qui bruissent ; que dedans il y a des moustiques, que partout il y a des bruits étranges et que le foot en fond sonore, finalement, ben c'était rassurant.
La campagne c'est hors du temps. Des fois tu vas te coucher, persuadé qu'il est très tard, alors qu'en fait il est 21h15. Des fois tu pètes la forme alors qu'il est 4h du matin. Tu rentres chez toi (comprendre à la ville) complètement déphasé et fou. Puis c'est aussi hors du temps dans le sens où les graffitis c'est "Votez RPR".
La campagne c'est plein de temps que pour toi. Du coup tu regardes les arbres. Et les fleurs. Pour te divertir tu vas t'acheter des magazines, tu tentes le seul commerce du village, ouvert de 15h30 à 17h du mardi au jeudi, mais pas le mercredi où c'est qu'il est ouvert de 8h à 9h47. On est vendredi. Du coup tu t'emmerdes et tu vas relire tous les Paris Matchs depuis 1997 que la grand mère garde de côté (et finalement ça bouffe le temps pareil que Facebook, mais sans les yeux qui saignent à la fin de la journée).
Des fois, à la campagne il te prend des spasmes d'envies de faire des trucs bobos tel : un pique nique. Mais tu comprend vite pourquoi personne au village ne l'a fait avant : ça pique. Tout ceux qui ont essayé de s'asseoir dans l'herbe vous le confirmeront. Les gens savent que l'herbe n'est pas "bucolique" mais "urticante" (et c'est dingue comment la langue française est merveilleuse, histoire d'être bien sûr que personne ne confond : ces deux mots n'ont rien à voir).
Les trucs bobos tombant à l'eau, tu constate que la campagne c'est plein de placards, avec dedans des choses étranges, qui peuvent souvent se répartir comme suivant :

- des jeux oubliés (quand on t'as offert Qui Est-Ce à 8 ans, jamais tu n'aurais pensé que tu y jouerais défoncé et en ayant changé les règles -c'est-à-dire qu'au lieu de demander : "est-ce qu'il ou elle a des lunettes ? " tu dois poser des questions genre : "est-ce que ton personnage aurait envie de changer de sexe ? Est-ce que tu lui confierais des enfants de plus de 8 ans ? Est-ce que ton personnage n'a pas de moustache mais tu sens qu'il aimerait bien en avoir une ? ").
- des jouets oubliés (arriver dans une maison où au lieu de fumer de la drogue et de manger du gras, des jeunes jouent aux Legos- kapla - petites voitures, ça fait toujours bizarre).
- des appareils électroménagers qui sont clairement des incitations à faire des conneries, surtout si la dernière fois que tu les as vus, y'avait ta mère derrière toi qui ruinait tous tes instincts créatifs. ("Non, on ne va pas essayer de faire de la glace à la ciboulette. Non, on ne fera pas de beignets de riz. Non, on ne fera pas des gaufres fourrées au fromage")("non", les adultes n'ont que ça à la bouche).

Plus sérieusement, la campagne c'est cool mais juste pour un week-end pas plus. Et pour mon dernier mois de vacances c'est donc à la campagne-ville-mer (comprendre Nîmes) que je vais passer mes journées à glander.



23 juin 2011

 Non-Eloge de Facebook.

Facebook c'est ultra-cool et branché. Tellement que tout le monde y est, sauf ceux qui n'ont pas l'électricité, ou ceux qui n'ont pas internet, ou ceux qui sont pas cool, ou ceux qui ont vraiment une vie. En gros grâce à Facebook on compte 400 millions de moutons-geeks. Pour vous donner une idée plus précise de l'ampleur du truc : si Facebook était un pays, il serait plus peuplé que les Etats-Unis. Il serait même plus peuplé que la France, le Japon et la Russie réunis... (J'ai bien appris ma leçon pour mon bac, *je m'embrasse le genou*)
Grâce à Facebook vous connaissez mieux ma vie que ma grand-mère, bien même qu'on ne se soit jamais rencontré. A cause de Facebook je suis encore amoureuse de mes ex, que je surveille tous les jours. Bref la fièvre Facebook sévit depuis 6 ans partout partout partout partout partout. C'est une maladie oui. Une épidémie même la Facebookoplasmose ; il y a de fortes chances que vous soyez atteint sans le savoir. Dépistage : 
1/ La Facebookoplasmose c'est d'abord l'irrépressible désir de consulter sa page Facebook chaque fois que l'on s'approche d'un ordinateur

2/ La Facebookoplasmose c'est aussi la manie de sortir son Blackberry de la poche pour appeler son banquier, mais de checker son appli Facebook d'abord, par réflexe… et le temps de commenter le statut de Camille, vous avez déjà reçu un message en privé auquel vous répondez immédiatement pour ne pas que Paul  aille s'imaginer que vous n'avez pas assez de répartie, sauf qu'il re-répond dans la foulée et ça devient une vraie conversation et évidemment il est 22h et vous avez oublié d'appeler le banquier… Mais à ce stade, vous ne voyez plus très bien en quoi un compte en banque dans le rouge serait d'avantage problématique que le fait que Paul ait pu croire que vous n'aviez pas assez de répartie. 

3/ La Facebookoplasmose c'est aussi la capacité d'un individu à recharger sa page Facebook toutes les 10 secondes en fixant son écran pendant 1h/2h/une soirée/une nuit/une semaine, etc. dans l'espoir qu'un ami lui envoie un message ou que quelqu'un se décide à liker son statut posté 1h/2h/une soirée/une nuit/une semaine auparavant. 
Bref, en fait sur facebook on y perd son temps. Facebook c'est naze. 
Mais même si on y perd son temps il se passe pleins de trucs (inutile).  


Apres Facebook, Face-beauf (j'aimerais une statue sur la place publique pour ce jeu de mot) Ainsi on a connu le "Facebook raping" ou le piratage de compte pour poster des statuts à votre insu. Puis  la création de faux profils Facebook. Le principe : utiliser l'identité de quelqu'un de connu, ou pas et créer un profil Facebook. Ainsi en guest-star on a les 3287 profils de Zach Efron et même Jésus de Nazareth. Et phénomène inné à Facebook : les groupes.

Il était un temps où le jeune manifestait pour exprimer sa vision du monde et extérioriser ses angoisses. On a connu ainsi le mouvement de révolte de mai 68.  Aujourd'hui, le jeune ne manifeste plus : il crée des groupes Facebook.

Les groupes Facebook révèlent les aspirations de la jeunesse : on peut y lire les craintes, les désirs, les goûts et les doutes de notre géneration. Alors pour celles et ceux qui voudraient comprendre le jeune, voici un panorama des pages Facebook les plus représentatives de son état d'esprit :


1/ Les jeunes aiment l'alcool

-Je ne suis pas alcoolique, je bois pour oublier la mort de la mère de Bambi. 
-Je n'ai aucun problème avec l'alcool... la preuve j'en bois tout le temps
-Je vomis pas... J'garde mon alcool!
-L'apérophobie : peur de manquer l'apéro
-Je tiens l'alcool, mais la C.I.A vole mes souvenirs de soirées...
-Moi alcoolique ? Je suis du Sud rien à voir.
-ALCOOL !!!!!!!!! (véridique ce groupe existe)

2/ Les jeunes aiment les jeux de mots
 
-Les girafes n’existent pas ! C’est un cou monté
-Envoyer un poke à Hontas
-Écraser 1 corn-flakes et devenir un céréale-killer 
 
3/ Les jeunes aiment l'alcool et les jeux de mots mélangés
 
-Un jour, Dieu ordonna à Mali de boire et Malibu
 
4/ Les jeunes sont contents d'être cons
 
-Si les gens dans les films m'avaient écouté ils seraient encore vivant !
-Si toi aussi t'as déjà jeté la cuillère ds la poubelle à la place du yaourt
-Si toi aussi, petit, tu pensais que ton coeur était en forme de coeur... <3
 
5/ Les jeunes sont méchants
 
-Qui a mis des glaces dans le bac à bébé ?!
-Toi ce soir t'es mon éthylotest! Si tu deviens belle c'est qu'j'suis bouré!
-J’ai toujours rêvé d’assomer quelqu’un avec une poêle

6/ Les jeunes se posent des questions existentielles

-Pourquoi suis-je toujours dans la mauvaise file d’attente ?

7/ Les jeunes sont rigolos
 
-Appeler sa fille Janine, parce qu'en verlan ça donne ninja !
-Pas facile d’avoir 40 ans en CM2 et de courir à cloche-pied poursuivi par un stylo vert de 7 cm
-Pour rapatrier les autruches en autriche
-Contre la pub éjaculation précoce à côté de mon profil
-Comité de soutien pour le mec qui n'a plus sa photo sur les Kinders 

8/ Les jeunes ont de vrais problèmes

-Si toi aussi tu mets 10 minutes à démêler les écouteurs de ton mp3 
-Si toi aussi tu galères pour retirer un PRINCE dans le paquet

9/ Et de vraies solutions
 
-Quand il fait chaud, je tourne mon oreiller pour avoir le coté froid

10/ Les jeunes sont lucides et tristes et solitaires
 
-J’ai 100 contacts facebook mais je mange tout seul à la cantine

11/ Les jeunes sont paresseux
 
-Si toi aussi tu trouves qu'il manque un mois entre juillet et août ! 
-Si toi aussi tu rêverais que le prof dise " Sortez vos coussins ! " :)

12/ Les jeunes méprisent l'autorité
 
-Ma chambre est toujours en bordel & y a que mes parents que ça dérange
-Je te préviens, si je me lève... je vais être debout !
-Si toi aussi t'as jamais vu ton prof de sport courir
-Je ne mens pas à mes parents, je les préserve de la dure réalité de la vie 

13/ Les jeunes n'aiment pas Christophe Maé
 
-Le piratage tue l’artiste, téléchargez Christophe Mae
-Détesteurs de Christophe Mae
-Acheter une corde à Christophe Mae


14/ Les jeunes ont des problème avec le complexe d'Oedipe et l'orthographe
 
-Pour toute les personne qui aime leur maman malgrès tous
-Noublions Pas Les Papas; Le Seul Homme Qui Nous Aime Sincèrement

15/ Les jeunes ont peur de vieillir
 
-La vieillesse on va la sentir le jour où David Guetta passera sur Nostalgie
 




24 mars 2011


Eloge du célibat, ou l'art de vivre seul et d'être heureux.


La célibataire envie souvent sa consœur, heureuse (heureuse??) propriétaire d’un mâle. Or, sachez que le célibat aussi c'est sympa. Petit focus sur les 6 trucs qu’on peut envier au célibataire… ou pas.

  1. Certes, le garçon tient chaud en hiver. Mais il faut savoir que le garçon tient chaud aussi en été. Lorque tu agonises de chaleur sur ton lit où il n’y a plus aucun drap, seulement vêtue d’une petite culotte qui te tient déjà très chaud, et lorsque le moindre mouvement te fait transpirer, quoique même sans bouger tu transpires. Et bien le garçon est là, aussi, et il te tient chaud. De plus, malheureusement, ce peu de tissus sur ton corps chaud-bouillant, le met d’humeur caline, et il vient donc se coller à toi déclanchant une augmentation de température de + 125 % , et l’énergie que tu utilises pour t’éloigner (transpiration : +225%) te laisse langue pendante, tel un chien laissé sur la plage arrière de la voiture elle même laissée en plein soleil par un mois d'Aout.
  1. Certes, le garçon peut être très fort pour te serrer dans ses grands bras mais pour te réconforter il peut se transformer en cet homme très goujat dont le maitre en puissance est cet italien macho sur TF1 inseparable de sa mère (Guisepe, ndlr). En effet l'homme obsédé par sa partie de Need for Speed (ou par son dernier cover d'Incubus, chez moi) te traitera telle cette publicité pour les enfants lépreux de Tanzanie qu'il faut parrainer, alors que toi tu lui raconte à qu'elle point ton amie c'est trop une bitche d'avoir acheter le même haut que toi, surtout que c'etait toi qui l'avait acheter avant, quelle injustice. Et continuant son processus de gros relou tentera un « Mais de toute façon je t'aime » avant que tu abandonne et que tu choisisse de raconter ta vie au chat, ou à la concierge. Bref, dans les 2 cas cela montre ton désespoir.
  1. Certes, le garçon est doté de bras plus ou moins musclés et peut t’impressionner en montant une armoire suédoise, en s’essuyant des fois le front d’un geste viril, le fessier moulé dans son caleçon – oui, dans un monde parfait le garçon ne pourrait monter une armoire suédoise QUE vêtu d’un caleçon.
    Mais le garçon peut également rester planté là à dire « mais moi je sais paaaaaaas », ce cri du cœur s’appliquant aussi bien à la vaisselle qui doit être faite, qu’à la mise en marche de la machine à laver, qu’à la couette qu’il faut recouvrir d’une housse propre, qu’à la boîte de conserve qui demande à être ouverte. A noter que le garçon sait ouvrir certaines boîtes. Celles de bière et de raviolis, notamment. Les cœurs d’artichaut ou les asperges, moins.

  1. Certes, le garçon peut passer le dimanche de novembre à te câliner, à l’abri du monde, planqué sous la couette. Mais parfois, tu te réveilles le dimanche en novembre, et à côté de toi il y a un garçon agonisant complètement « baaalaaade ! », qui renifle toutes ses secretions nasales et a les yeux qui coulent, et qui va se plaindre puis s'endormir pour se reveiller et se plaindre à nouveau. Car le garçon est fragile et résiste mal aux changements de saisons. Ce qui te vaut la joie de passer ton dimanche à porter toute cette misère sur tes épaules chétives, à lui refiler des infusions d'huiles essentielles de Pins. Et t'entendre dire que tu es trop cruelle de lui donner des trucs pas bons, qui puent alors qu’il est « baaalaaade ! ».
  1. Certes, le garçon peut t’accompagner quand tu fais du shopping. Il peut te regarder avec des yeux pleins d’étoiles et te dire que tu es belle comme un poème de Francis Lalanne.
    Mais ça ne dure jamais très longtemps, et puis ça fini pas ne plus être très efficace. D’abord, quelqu’un qui te dit à chaque fois «oui, ça te va très bien », que tu sortes de la cabine avec une chemise à jabot, ou un débardeur multibretelles trop serré qui te fait ressembler à un beau rôti de veau, ne t’aide pas vraiment. D'ailleurs, tu ne peux pas commenter les tenues des autres en gloussant, car le garçon n’est pas très fort en gloussement, et ne saura pas de quoi tu parles. Ensuite, le garçon s’ennuie facilement, pauvre amour. Alors il trépigne, remarque au loin l'enseigne qui clignote la bas, c'est un Micromania, détricote des écharpes, il baille à s’en décrocher la mâchoire. Ca fait peur aux enfants. Ils crient. Au final vous sortez de la boutique et atterissez au magasin de jeux videos. (Jeux videos ou autre, dans mon cas c'est plutôt magasin de musique, tout aussi chiant dans son genre hein!)


  2. Certes le garçon peut paraitre délicat et romantique mais il ne le reste pas bien
    longtemps. Toi qui espere secretement un mâle prévenant qui t'offre des fleurs toutes les semaines, il faudrait se reveiller. Aujourd'hui à la limite il vous offre une rose volée sur la haie de la voisine pour vos deux semaines d'amour. C'est mignon comme tout, vous avez l'impression d'avoir 13ans. Mais c'est tout ! Les sous-entendu lors de votre visite mensuelle chez Truffault tels que « j'adooooooooooore les orchidées!  Sur la table du salon se serait tellement joli, tu trouve paaaaaaaas??» ben non non, ça marche pas. Aujourd'hui, l'homme et la femme sont de plus en plus sur un pied d'égalité, alors dans leur crâne d'homme bête et discipliné, ils se demandent pourquoi eux se feraient-ils chier à choisir un bouquet alors qu'ils s'en foutent, qu'ils trouvent ça moche, qu'ils savent pas coordonner les couleurs, alors que nous Femmes ne leur ramenons jamais de jolies choses qu'ils aimeraient pour décorer l'appartement et pour leur faire plaisir. Tels que ces jolies jantes chromées, ou cette horloge où les aiguilles sont deux pénis qui se courent après.
Non, décidément, le garçon n’a pas que des avantages.




22 mars 2011
 La rupture : 


La séparation, c'est aussi comme l'amour, quelque chose qui commence. Comme l'amour, quelque chose qui s'apprend.
 Vous me direz que je suis pas vraiment bien placée pour  donner des conseils en amour. C'est le paradoxe Valerie Damidot. Celle qui fait des décos trop fun et trop parfaites chez les autres, alors que chez elle c'est ultra-moche. Chez moi ma vie post-rupture c'est quasi une période d'hibernation, je ne sors plus, je sèche les cours, je ne me nourris plus qu'à 16h de cappuccino et de Pringles, je fais exactement tout le contraire de ce qui est ecrit plus bas du coup je n'ai plus aucune dignité alors je sors encore moins.

On constate trois sortes de ruptures : être quitté, décider de quitter l'autre ou se quitter d'un commun accord. La douleur peut varier en fonction du type de rupture. Mais dans tous les cas, le deuil de la relation est inévitable. L'idéal est de se quitter d'un commun accord scénario parfait mais peu fréquent. "-Chéri si nous nous séparions, je ne t'aime plus. -Oui avec plaisir. Prends la garde du gamin, je t'en prie. -Vraiment? ça ne te dérange pas?..." Je ris jaune. Choisir de quitter quelqu'un peut s'avérer aussi perturbant que d'être quitté. Si c'est vous quittez votre ex-Roméo le sentiment post-séparation est parfois déchirant et rempli de culpabilité.  Il  peut cependant être suivi d'un sentiment de soulagement. Dans le cas contraire, la séparation survient brusquement  et de façon inattendue. On se sent délaissé, on est déstabilisé, confus, complétement seul. La première chose à faire est de prendre un bain (ce que vous risquez de faire moins souvent maintenant que vous êtes seul). 

La comparaison suivante est assez glauque mais vraie : la séparation est un deuil. Plus la relation était significative, plus grand sera le deuil. Je vous conseillerais bien de vivre seulement des petites amours mes sœurs, mais bien sûr l'homme est masochiste, l'homme s'auto-mutile, l'homme est complexe. L'homme est con. Et si ça doit arriver, ça arrivera. Savoir qu'on est pas seul dans ces moments là ça aide. Dites vous que beaucoup de personnes sont passé par là et que très peu en sont morts. 
Le deuil ne se soigne pas, il se guérit avec le temps. Après une rupture, on doit faire face à une sorte de processus universel (universel donc qui s'applique à tous : vous n'êtes pas une exception. Vous guérirez aussi) : le choc, l'incompréhension, le refus, et enfin l'acceptation. Si vous êtes une abonnée, comme moi, ce processus ne durera plus que 24heures. Le temps de revoir sa gueule de raté, de lui péter sa bagnole et de rentrer chez soi. 

 Le choc et l'incompréhension sont souvent deux sentiments ressenti ensemble. Pourquoi? Mais qu'est ce que j'ai fait? Le choc induit souvent que nous nous conduisons comme des cons : nous rappelons, laissons 36 messages sur la boîte vocale, autant de sms et de messages privés sur Facebook, parfois même au point de laisser sur le mur de notre amour-éternel le lien youtube de la mythique chanson de Jacques Brel : Ne me quittes pas. Là nous avons touché le fond, pas grave on ne peut que remonter à la surface, les cadavres ça flotte.
Au lieu de craquer et de supplier notre amour de revenir on peut pleurer. Pleurer ne signifie pas qu'on ne s'en sortira jamais. Cela montre plutôt qu'on réalise notre perte.  L'intensité de notre douleur n'est pas nécessairement une preuve de la force de l'amour que l'on portait à la personne, parfois c'est aussi l'amour que l'on se portait à soi même qui en prend un coup. Une crise d'ego, ça fait mal aussi.

La deuxième phase est celle du "refus". Quand l'effet du choc se dissipe, on est cependant pas nécessairement prêt à affronter cette réalité. C'est normal, qui songe à la séparation lorsqu'il est encore amoureux!  C'est pour cette raison que lorsque la rupture frappe, nous tentons de la nier.  Le refus s'exprime de 2 façons : soit vous continuer à penser qu'il reviendra et que tout cela n'est qu'une mauvaise période soit vous en viendrait à ressentir de la colère envers la personne qui vous a laissé. Et oui, on en viens à détester la personne qu'on a tant aimé. Paradoxalement de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas. Dans les deux cas c'est la même chose au fond, ça vous passera croyez le. Pour  que la douleur s'estompe il suffit d'être soi, de faire comme on le sent. Dans ces cas là on est la seule personne qualifiée et capable de résoudre le problème. Les conseils des autres sont toujours bons à prendre, mais si vous hésitez  entre plusieurs solutions faites ce que VOUS avez envie, ce que vous dit votre cœur. Certains choisiront d'insister auprès de l'amour-éternel, d'autres voudront couper les ponts  et s'enfermer chez soi, d'autres encore se consoleront dans les bras d'autres personnes,sortiront beaucoup (trop?). Même si il les solutions choisies ne sont pas les meilleures, qu'on se demande ce qui nous a pousser a agir comme ça, on ne pourra pas avoir de réels regrets. On a fait ce qui nous soulageait, ce qui nous a fait du bien. Toute solution est bonne a prendre quant il s'agit d'effacer la douleur et personne ne peut prétendre être mieux placée que vous pour choisir quoi faire.

La période d'acceptation de la rupture est souvent la plus longue  mais celle qui est la moins douloureuse. On se reconstruit doucement. La séparation est douloureuse car vous prenez conscience d'avoir perdu non seulement votre partenaire et ,pendant la période "d'acceptation" on se rend surtout compte que ce qu'on l'on a surtout perdu c'est un mode de vie.  On comprend qu'au delà d'être amoureux(se) de l'autre, on était amoureuse d'un quotidien, de nos habitudes à deux ect.  Il est très important qu'on se rende compte de cette perte pour pouvoir se reconstruire. 
En sortant du deuil de la séparation, c'est votre façon d'être et vos habitudes qu'on va changer pour pouvoir vivre de nouvelles expériences. On partira a la recherche de nouvelles satisfactions, de nouvelles jouissances. On sera peut être à nouveau déçu, c'est le risque à prendre pour être heureux non? Voilà c'est le cercle vertueux de la vie, l'amour c'est compliqué. Ce soir c'est vous qui souffrez, dans 6 mois c'est vous qui ferez souffrir.
Sic vita fluit (ainsi va la vie, en latin).







30 jan. 2011
 C'EST PAS QUE J'AI FAIT LA FETE HIER SOIR MAIS ...
Ce qui est bien avec les soirées, c'est qu'on en profite avant, pendant et pas mal après aussi. Je pense que Maxime B. sera d'accord avec moi.

* C'etait bien hier soir. Enfin je crois...
* Une aspirine, non trois.
* Eteins cette veilleuse, elle m'eblouit !
* Elle chante fort Carla Bruni.
* T'es combien ?
* Elle est où la cafetière ? Comment ça "ça ce sont les toilettes"?
* Tu crois que je peux mettre l'aspirine dans le café?
* 3+3, 3+3 ? Je l'ai su pourtant.
* Je boirais bien une citerne de Perrier.
* Si je me recouche après le petit déjeuner, et que je dors jusqu'à 17 heures, c'est encore une grasse matinée ?
* C'est quoi que tu regardes ? Derrick? Ah ouais c'est bien.
* Il va un peu trop vite là, ce Derrick, j'arrive pas à suivre.
* Tiens, on a un tapis? Ah bon c'est le chien?
* Parce qu'on a un chien?
* Je comprend pas j'ai moins 45euros de crédit.
* Et qui a utilisé mon portable pour appeler mon ex?!
* Bon, je vais prendre une septième douche.
* Je vais marcher un peu. Jusqu'à la porte et je reviens.
* En fait non. J'ai mal au bras. Et aux jambes. A la tête aussi. Je vais mourir.
* J'ai mal au bras, et je viens de comprendre pourquoi : j'ai un tatouage représentant une chose abstraite. Pas très catholique. Là je regrette d'avoir bu.
* Comment ça "on avait promis d'aider à ranger" ? Je m'en souviens pas. On aidera demain.


11 jan. 2011

Chronique d'une maladie chronique :

L'amour est un sentiment à la fois évident mais aussi très complexe. Je crois qu'on ne fait jamais de choses aussi bizarres que lorsque que l'on est amoureux(se), la preuve :

-Son prénom est le plus beau du monde, même que quand je le répète en boucle ça fait une jolie chanson.
-Dans la rue j'ai vu une affiche avec André Manoukian et ça ma fait pensé à lui. Peut-être à cause du nom en "ian" comme le sien.
-En cours, j'ai regardé le plafond pendant 52 minutes et 35 secondes. Les 8 minutes restantes ma prof s'est mit devant ledit plafond. Et je ne m'en suis même pas aperçu. Je crois qu'elle me parlait. Je ne m'en suis pas aperçu non plus.
-J'ai joué à Brick Breaker sur mon blackberry, j'ai marqué 003 points.
-J'ignore comment ça fonctionne (si j'avais voulu savoir je serais allée en S) mais il me manque tout le temps, même quand il est là.
-Hier j'ai lu toute la soirée, environ 4 paragraphes. Impossible de me souvenir de quoi ça parlait.
-Je le disais à ma copine : c'est vraiment une belle journée. Elle m'a répondu qu'elle venait de se faire larguer, que son chat a miauler toute la nuit, et qu'elle a raté son contrôle. Je suis tellement contente pour elle. La vie est un jardin merveilleux.
-On avait ouvert une bouteille de champagne pour nos un mois, c'était il y a 1 an et demi, je n'arrive toujours pas à jeter le bouchon.
-J'adore toutes ces photos de nous. Elles sont toutes floues et mal cadrées mais je les ai accroché au dessus de mon lit, même que ça forme un cœur.
-Parfois, aux soirées lorsqu'il est pas là, il m'arrive de m'ennuyer à mourir. C'est bien de faire des connaissances un peu, mais là j'avais une super blague, mais je me suis abstenue, en fait il aurait été le seul à la comprendre.
-Bah tiens, je vais la lui envoyer par texto là.
-On s'invente des surnoms trop bizarre, avec ces surnoms on pourrait nous prendre pour les onzième et douzième frères Bisounours. ( tout les noms, ndlr).


(texte du) 22 dec. 2010:

Mon problème numéro un : la ponctualité ou plutôt la non-ponctualité.

TOP 15 DES "Pourquoi ce matin je suis en retard"

1-Le bus a calé.
2-Mon réveil n'a pas sonné, pas fort en tout cas.
3-Mon réveil a sonné mais je ne dormais pas chez moi.
4-Le problème de Greys Anatomy, c'est que quand tu regardes un épisode tu veux savoir ce qu'il se passe dans le suivant, puis dans la saison d'après, aussi, accessoirement... 
5-Ma Nintendo DS n'arrivait pas à sauvegarder.
6-J'ai pas de GPS.
7-Quand j'arrive en avance personne n'est là.
8-Le petit déjeuner bio c'est plus long que les BN.
9-Normalement c'est la radio qui me réveille mais là c'était pile la minute de silence à la mémoire des pandas disparus.
10-J'ai dû amener ma fille à l'école. Je n'ai pas de fille, mais je préfère m'organiser des maintenant.  
11-Je n'avais plus de pièce pour l'horodateur, je suis allée faire de la monnaie chez Vanessa Bruno.
12-Un avion a atterri sur la Rocade, si si.
13- Non, ça porte malheur.
14-Je vous assure que j'étais en train de bosser! Ma psy m'a dit "dormir c'est travailler."
15-J'étais malade, oui oui ça va mieux merci.

4 déc. 2010   
     
        Eloge de l'amour.

  • L'amour, l'amour, l'amour.
Il y a une véritable énigme autour l'amour, que je cherche à comprendre. Qu'est ce que l'amour? Comment ça marche? Et ''Je t'aime''au fond, qu'est ce que ça veut dire. Ce que je chercherais à montrer aussi ici, c'est que l'amour c'est pas un don, ni une question de destin, c'est de la chance, la loi du loto. Je vous avouerais qu'on gagne rarement du premier coup, qu'on ne gagne jamais le gros lot (que la misérable cagnotte), ou qu'on ne gagne parfois jamais de sa vie aussi. Je me placerais nul part, disons que moi, j'ai gagné le Jackpot, la super cagnotte du Vendredi 13, l'héritage de Liliane Bettencourt et Bill Gates en même temps, sauf que je suis super maladroite et que je l'ai laissé filer. Bref, ce n'est pas ma vie sentimentale que je suis venue raconter.

  • Qu'est ce que l'amour ?

 Amour n.m (latin : amor) : Sentiment très intense, attachement englobant la tendresse et l'attirance physique, entre deux personnes.

Soit l'amour, c'est le désir sexuel avec un truc en plus. Ce « truc en plus » est complètement indescriptible et dépend de l'individu lui même, de sa façon d'être en société, de penser, et de concevoir la vie. Pour définir l'amour, je me suis demandé ce que je ressentais pour Vincent, et l'idée que j'ai principalement retenue est l'envie d'être avec lui jusqu'à ma mort... Pour moi l'amour c'est une histoire d'appartenance et d'attirance, entre deux individus, qui dure dans le temps. Oui, je vous entend dire «Non, pour moi c'est pas ça l'amour.» parce que « Moi, je pense pas à plus tard, je vis au jour le jour...etc» Je l'ai dit : L'amour a quelque chose d'indéfinissable, cependant l'idée de la recherche d'une relation dans la durée revient souvent dans la définition de l'amour.  Un véritable amour est celui qui triomphe toujours, parfois difficilement, des obstacles du monde et du temps.L'amour c'est donc le désir de durer ensemble.

  •  Pourquoi j'ai besoin d'aimer et d'être aimé(e) ?

Personne ne saura jamais répondre précisément à cette question. Il paraît que c'est une question d'hormones. On m'a dit aussi, que c'est pour la survie de l'espèce. Je préfère répondre à cette question en évoquant le mythe d'aristophane (mon préféré).
Aristophane raconte qu'il y a plus de deux mille ans, les humains étaient des créatures dotées de deux têtes, quatre bras, quatre jambes et qu'il existait trois sexes : les hermaphrodites (avec un pénis et un vagin) et les autres de sexe masculin (pourvus de deux pénis) ou de sexe féminin (pourvus de deux vagins.) (Oui, oui allez riez en imaginant la bête). Un jour, les hommes mirent les Dieux en colère, lesquels décidèrent pour les punir de les séparer. Depuis les hommes sont perpétuellement à la recherche de leur moitiés. Et c'est ainsi que l'homme va à sa moitié, s'embrassant et s'enlaçant les uns les autres avec le désir de se fondre ensemble. (je deviens poète :) )
Je pense qu'on peut avoir plusieurs moitiés qui nous correspondent.
 C'est comme pour les paires de chaussures, on peut être plusieurs à chausser du 37, et on peut avoir plusieurs paires dans sa vie, les renouveler, en faire la collection ou juste être fidèle à une seule paire. Et parfois on trouve THE chaussures qui tiennent toute notre vie. D'où l'expression « trouver chaussures à son pied ».

  • Comment ça marche ?

Vous voulez un mode d'emploi? une notice de montage comme pour les meubles Ikea? une prière à adresser au Seigneur pour qu'il accomplisse votre vœu le plus cher : la réussite dans votre couple ? Et ben, vous vous fourrez les doigts dans l'œil, et bien profond. Je suis bien placée pour vous le dire, moi, pour avoir tout, je dit bien TOUT, tenté pour que mon couple soit le plus beau le plus parfait. Alors arrêtons de rêver. On est pas dans un Disney, et non, notre prince charmant ne viendra pas nous chercher sur son cheval blanc, les cheveux gominés et le sourire crispé. C'est le loto, j'vous dit!

La rencontre :

La rencontre entre les deux futurs amants est un événement (la preuve: on le fête toutes les semaines, tout les mois, tout les ans etc...). C'est un événement unique, dont on se souviendra toujours. Ne me parlez pas de destin. L'amour est une conception romantique d'une relation, conception qui, aujourd'hui, est vendue avec emballage de préjugés, j'entends par là préjugés du genre : « c'est le destin qui nous a mis sur le même chemin » ou « on était fait pour se rencontrer »Mais jamais de la vie ! La rencontre est un événement hasardeux. Un événement qui n'était pas prévisible et calculable selon les lois du monde. Rien ne permet d'arranger la rencontre, même pas Meetic et ses heures antécédentes de chats, parce que finalement, au moment où on se voit, on se voit et ça c'est irréductible. Je m'explique, reprenons depuis le début. Premièrement, non on est pas prédestiné à quelqu'un (cf : Le mythes d'aristophane et l'exemple des chaussures), on a la chance de le rencontrer, de se trouver au bon endroit au bon moment, de faire sa connaissance etc...Deuxièmement, il y a des personnes avec qui ça va marcher et puis d'autres qu'on ne pourra même pas voir en peinture. C'est ça l'amour : on rencontre quelqu'un qui nous complète, qui a des points communs mais qui a aussi d'autre choses à nous apporter. C'est une personne qui nous complète afin que lorsqu'on est deux, lorsqu'on est avec elle(lui) on forme un idéal de soi. Je vais un peu loin là. Ce que je veux dire c'est que quand on est avec son amour on ne manque plus de rien. Il remplit nos manques, comble nos faiblesses etc... La preuve : quand on aime on a plus confiance en soi, on se trouve, quelque part, plus parfait. CQFD.Cela ne sert à rien de se cacher derrière un avatar, de tchater des heures sur Meetic, de jouer un rôle pour une première rencontre, le naturel revient toujours au galop. Rester soi-même est le meilleur moyen de trouver quelqu'un qui nous correspondra vraiment.